Quand on parle de découvert bancaire, les règles et les frais qui sont appliqués sont extrêmement variables. Ces derniers changent selon l’autorisation ou non d’un passage momentané dans le rouge par la convention du compte. Il est donc important de pouvoir distinguer d’une simple facilité de paiement le découvert autorisé tout en anticipant au mieux les mouvements de trésorerie. Cela permet d’éviter de payer ultérieurement des frais inutiles. Voici comment fonctionne le découvert bancaire autorisé.
Le découvert bancaire et son principe de fonctionnement
On ne peut assurer être vraiment à l’abri d’un découvert bancaire, même si c’est occasionnel. Un jour ou l’autre, les clients des établissements bancaires sont amenés à faire l’expérience d’un compte débiteur. Plusieurs sont les raisons qui les amènent à cette étape à savoir un chèque impayé, un retard d’encaissement, une dépense importante à effectuer ou tout autre imprévu financier.
Le client constate alors que son compte affiche un solde négatif. Ce qui signifie qu’il a bénéficié d’un avancement de la part de sa banque. Naturellement, un avancement conduit forcément à une facturation d’intérêts débiteurs. En plus, chaque jour que le compte passe dans la zone rouge, un agio est prélevé.
Un principe encore méconnu de tous
Le principe de découvert reste étonnamment méconnu et conduit parfois certains clients à avoir des surprises désagréables quand ils consultent le solde de leur compte. Surtout lorsque l’établissement bancaire prélève les agios du compte à découvert autorisé ou non à la fin du trimestre. Le constat se fait une fois un contact visuel sur le relevé bancaire.
Le découvert bancaire autorisé et la détermination du montant
On verra dans cette partie ce que c’est réellement le découvert autorisé et les éléments pris en compte pour sa détermination.
Le découvert autorisé
Ce dernier s’apparente à un crédit renouvelable qui est rattaché au compte de dépôt du client par son établissement bancaire. Dans la pratique, le plafond du découvert autorisé est déterminé par la convention de compte.
À l’instar du plafond, la convention de compte détermine également la durée maximale admise à savoir 15 jours par mois pour une facilité de caisse. Le taux bancaire applicable à la somme prêtée est également déterminé par cette même convention.
Les éléments qui permettent de déterminer le montant du découvert bancaire autorisé
Lors de la signature du contrat avec l’établissement bancaire, plusieurs éléments entrent en jeu et peuvent être négociés par le client. En effet, le plafond du découvert autorisé en fait partie. La détermination de ce plafond dépend du revenu mensuel du client, du type de carte bancaire qu’il détient, de la valeur totale de son épargne et bien évidemment son profil.
Aussi, le montant du découvert déterminé par l’établissement bancaire s’étend sur tous les comptes du client. Prenons le cas d’un client qui à plusieurs comptes auprès du même établissement bancaire, dont le plafond autorisé est 1 000 €. Ce dernier pourra négocier une répartition au gré de ses besoins sur tous les comptes. Bien sûr, il doit avoir un respect des limites convenues dans le contrat.
Très important également, le client doit négocier la plus grosse autorisation de découvert possible pour son ou ses comptes. Cela offre des solutions plus avantageuses telles que la réserve d’argent et de sérieux atouts comme un taux sensiblement faible à celui habituellement appliqué et une durée maximale admise.
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